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L'hiver quatre chiens mordent mes pieds et mes mains

(®photos Le Kiosque-Mayenne)

Mediapart  : « S’emparant de ce texte puissant, Bertrand Fournier en souligne l’étrangeté, la magie par sa mise en scène particulièrement soignée, léchée. S’appuyant sur la très réussie scénographie d’Elodie Grondin et la bande-son imaginée par Jean-Philippe Borgogno, il nous entraîne dans un voyage immobile au coeur de cette contrée où le vent froid balaye, contre attente, la solitude mortifère pour laisser place à la vie. Bouleversé par le jeu tout en nuance des comédiens, on se laisse transporter par les mots, les images de cette ode vibrante à la beauté de la nature humaine, qui finit toujours par ressurgir même au coeur de la fange. Captivant !  - Olivier Frégaville- juillet 2017

   L’humanité  :    Partage du bonheur et froid mordant
Fantastique, humour, tendresse, poèsie, pudeur des sentiments peuvent résumer au moins en partie le beau texte de Philippe Dorin mis en scène par Bertrand Fournier... Les effets visuels, aussi imprévus que saisissants, et la bande son particulièrement travaillée, complètent le voyage dans cette contrée glaçée... La belle preuve que voilà - G.R -juillet 2017

   Politis : L’hiver quatre chiens mordent mes pieds et mes mains, fait l’objet d’une subtile mise en scène de Bertrand Fournier... On est dans une réinvention du conte au lieu de faire résonner les tabous comme on le fait depuis cinquante ans dans le sillage des psy. Les acteurs Denis Monjanel et Sandrine Monceau sont idéalement complexes dans cette énigme qui va en s’éclaircissant.
Gilles Costaz -juillet 2017

   Midi libre : Scènes émouvantes et poétiques se succèdent dans cette étrange famille. Les deux acteurs jouent avec une aisance teintée d'humour dans ce décor irréel. On se prend à les aimer. La mise en scène est tout simplement parfaite et innovante. Fait partie des spectacles à ne pas manquer dans le Off. - Alain Schetrit - juillet 2017


    La Provence : Dans le fatras du catalogue du Off, une pépite d’intelligence théâtrale à découvrir absolument. Une mise scène, une écriture et des acteurs à plébisciter.

Jean Claude Piogé -juillet 2017   

Auteur : Philippe Dorin

mise en scène : Bertrand Fournier

L’Hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains débute sur un hommage implicite à Pirandello, avec un homme et une femme en quête d’auteur. Dans une immensité neigeuse, absurde au premier abord, le couple s’installe à table, un peu
comme tous les jours, en devisant.
L’homme est un chercheur, rêveur ; la femme le ramène à la dure réalité du quotidien. Le temps d’un repas, les voilà mariés.
Elle s’endort, tandis que l’homme chante « At my door the leaves are falling » de Johnny Cash. L’homme et la femme mangent sans vaisselle, puis dorment à table, sans lit, dans une maison sans mur ni toit, où il se mettra plus tard à neiger…
Dorin a l’art de trouver les mots justes, pourtant les plus simples, et très vite, l’ordinaire, les scènes du quotidien basculent dans l’absurde, le fantastique, la poésie.

Philippe Dorin c’est l’ouverture esthétique et créative.
Il me permet d‘exprimer plusieurs enjeux d’ordre artistique et social.
Le théâtre, tout d’ abord; il me laisse l‘inventer et me donne la fonction d’auteur. Et l’espace scénique sera pour moi l’endroit où va s’exacerber les affects. L’auteur c’est aussi le spectateur. Dorin nous renvoie à notre image; celle qu’on donne de nous et celle que l’on perçoit de l’autre. Le mime, mise en jeu dans la pièce, me permet en tant que metteur en scène, d’expérimenter «les cellules miroir»* et
le procéder d’identication et de transfert. Les actes répétés des personnages encrent en nous, spectateur, l’identication aux personnages et aux situations. Nous assistons à la rencontre d’un homme, d’une femme, avec deux enfants, à la construction d’une famille
commune. La notion de la parentalité est plutôt fantasmée dans cette pièce. Nous ne s’avons pas qui est le créateur de l’autre. Les personnages sont souvent livrés à leur solitude. Ils existeront dans le regard de l’autre et s’y révèleront. Cette pièce nous confronte aussi à notre propre histoire. Comment se dégager de l’emprise du quotidien!? La pratique de la guitare est vicérale et salutaire pour le
personnages masculin. Peut être l’art a une fonction d’apaisement.
Le théâtre de Philippe Dorin prend sens dans sa fonction poètique et émotionnelle. C’est pourquoi, le spectateur est au coeur de l’action théâtrale et exposé aux dispositifs artistiques. L’ambition c’est que le son, les images et la matière soient vécus et non regardés.

Bertrand Fournier - metteur en scène

Avec : Sandrine Monceau, Denis Monjanel

en alternance Sacha Menez-Allanic, Noémie Filoche, Philomène Hulot, Titouan Olivier et Julian Le Moigne

Scénographie et Costumes : Elodie Grondin et Bertrand Fournier

Machinerie et régie plateau : Yannick Thomas

Lumières : Julien Guenou

Création sonore : Jean-Philippe Borgogno

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